Quand on manque de confiance en soi…
À une époque où le manque de confiance en moi était constamment présente dans ma vie, j’avais une multitude d’envies, mais je n’osais jamais les concrétiser.
J’avais l’impression d’être incomplet(e), d’être victime d’une injustice. Qui a distribué ces corps parfaits ? Le charisme ? Et pourquoi moi je n’en ai pas ?
Les autres semblent si à l’aise, toujours souriants et marchant d’un pas assuré. Moi aussi, je veux rire, me sentir bien, désiré et confiant. Je sais que j’ai des qualités à offrir, alors qu’est-ce qui me manque ? Personne ne m’avait prévenu(e) de cette absence de confiance en soi.
Peut-être ressentez-vous également ce manque, ce malaise, comme je l’ai ressenti auparavant.
Avez-vous l’impression qu’il vous manque quelque chose pour être pleinement épanoui(e) ?
Vous êtes-vous déjà demandé quel est le secret de ces personnes qui semblent si à l’aise quelle que soit la situation ?
Le manque de confiance en soi
Si vous vous retrouvez confronté à cette réalité au quotidien, il est très probable que vous souffriez d’un manque de confiance en vous. Et sur ce sujet, j’ai de l’expéreince !
Au début, on ressent cette souffrance sans vraiment en comprendre la nature. On a l’impression d’être isolé, d’être incapable de profiter pleinement des choses, voire de laisser passer certaines opportunités de vie.
Et pourquoi on manque de confiance en soi ?
Le manque de confiance en soi est une réalité qui touche un grand nombre d’entre nous, et il constitue un véritable frein dans notre vie.
Pour combler ce manque, il est essentiel de cultiver une estime de soi solide : c’est la valeur que nous nous accordons, indépendamment de l’influence des autres. Quand notre estime de soi est saine, nous pouvons alors développer notre confiance en nous, qui représente la conviction d’être compétent(e) pour affronter les défis de la vie.
C’est le sentiment profond de savoir que, quelle que soit la situation, nous nous faisons confiance, nous sommes convaincus de pouvoir nous en sortir et de réussir ce que nous entreprenons.
L’estime de soi n’est pas là
Souvent, c’est précisément notre estime de soi qui fait défaut, car à un moment donné, des blessures, des échecs ou des relations douloureuses ont pu ébranler notre confiance en notre propre valeur.
De plus, notre société ne facilite pas les choses : elle impose des normes de beauté standardisées, exerce une pression sociale sur notre apparence physique et encourage une course à la performance. Personne ne nous apprend véritablement à nous aimer, à nous estimer, à croire en nous. Au contraire, notre environnement peut parfois nourrir nos doutes.
Sans parler de nos propres fardeaux personnels et de l’éducation que nous avons reçue.
Entamer la bonne démarche
Cependant, ne vous inquiétez pas : si vous êtes ici, c’est que vous avez déjà entamé une démarche positive. Savez-vous ce qui m’a aidé à surmonter mon flagrant manque de confiance en moi ? Tout simplement, le fait de reconnaître et donc de savoir que je manquais de confiance en moi.
Cela peut sembler évident, mais tant que nous n’admettons pas notre dépendance à la cigarette ou à l’alcool, ainsi que les conséquences qui en découlent, nous ne prenons pas les mesures nécessaires pour nous soigner. Il en va de même pour la confiance en soi. Il faut d’abord prendre conscience de notre situation actuelle afin de pouvoir travailler dessus.
Étant donné que chaque personne est unique, nous allons explorer 12 signes possibles de manque de confiance en soi. Essayez d’identifier celui qui vous correspond le mieux !
12 signes que vous manquez de confiance en vous
Je n’aime pas mon physique (ou du moins, on est pas copains)
Comme vous, j’ai également passé des années à ne pas aimer mon corps. Peut-être ne le savez-vous pas mais j’ai longtemps été la cible de moqueries.
Et vous, pourquoi n’êtes-vous pas satisfait(e) de votre corps ? Est-ce parce qu’il ne correspond pas à la norme? Mais posez-vous cette question : qui a décidé que votre corps n’était pas bien tel qu’il est ? Est-ce vous-même, quelqu’un de proche, ou bien est-ce parce que vous êtes exposé(e) à des corps dans les médias qui ne vous ressemblent pas ? Et dans ce cas, ne pensez-vous pas que les médias exercent une influence excessive sur vous ?
Le mécontentement à l’égard de notre apparence physique est un facteur majeur qui peut ébranler notre confiance en nous-mêmes. D’ailleurs, la France est l’un des pays européens où la pression liée à l’apparence physique est la plus forte, et 78% des femmes ne se trouvent pas désirables physiquement.
De nombreuses mannequins ont été soumises à des pressions pour perdre du poids, même si elles faisaient déjà une taille 36 ou 34, comme la célèbre Alek Wek. Il est important de comprendre que le corps parfait n’existe pas. Point final.
Le corps que vous possédez est unique, il vous parle. Prenez-en soin et vous commencerez à le comprendre de mieux en mieux.
Je me critique beaucoup
« Bonjour à tous et bienvenue sur Radio Critique ! Vous êtes à l’antenne ! » Le terme de « radio critique » a été introduit par Frédéric Fanget, un psychiatre, pour décrire ce phénomène : nous avons un dialogue d’auto-critique qui tourne en boucle dans notre esprit, tel une radio constamment allumée, prête à nous bombarder d’insultes. « Je me suis encore trompé, je suis nul… » ou encore « Je suis moche, personne ne voudra de moi… » STOP ! Arrêtez-vous !
Cela n’est pas réaliste, bien au contraire, nous sommes bien plus durs envers nous-mêmes qu’envers n’importe qui d’autre. Si cela ne serait pas acceptable à dire à un ami, alors cela ne devrait pas l’être pour vous-même.
Mettons fin à cette autodestruction avec des paroles dévalorisantes. Et si vous essayiez de vous faire un petit compliment, pour commencer ? Ou de réfléchir à quelque chose de positif que vous avez accompli récemment ? »
Je cherche la validation des autres constamment
La confiance en soi réside dans la conviction d’avoir les capacités nécessaires pour faire face aux défis de la vie.
Lorsque nous manquons de confiance en nous, nous avons tendance à baser notre confiance sur des éléments extérieurs. En tant qu’êtres humains, nous sommes des animaux sociaux, donc il est normal d’interagir avec les autres.
Oui, il est agréable de recevoir l’intérêt, les compliments et les encouragements des autres. Cependant, attention : rechercher excessivement la validation des autres et dépendre de leur regard peut nous rendre dépendants et instables.
Ainsi, lorsque nous ne recevons pas cette validation, nous nous sentons perdus ou nous nous effondrons. Trop souvent, nous ne nous sentons pas capables d’accomplir des choses par nous-mêmes, et notre phrase préférée devient : « Je ne peux pas ».
Prenez le temps d’évaluer ce que vous pensez de vous-même. Soyez objectif, vous n’êtes pas uniquement une liste de défauts. Parlez à voix haute devant le miroir et prononcez des paroles positives à votre propre égard ! Vous constaterez qu’apprendre à devenir votre propre ami est également très enrichissant.
Manque de confiance en soi : je doute beaucoup, je vis dans l’insécurité

« Insecure ». C’est un terme anglais qui décrit ce sentiment constant de doute. Nous doutons de nous-mêmes, de notre capacité à réussir, et nous doutons des autres, de leur loyauté et de leur affection envers nous.
Il est difficile d’accorder sa confiance, même lorsque tous les signaux sont au vert. Nous avons constamment besoin d’être rassurés par les autres, d’entendre qu’ils reconnaissent notre valeur et nos compétences.
Il nous est difficile de recevoir des conseils, et encore moins des critiques, même constructives, même si elles sont dans notre intérêt. Alors, quelle est la solution à cette situation ? Travailler sur notre estime de soi.
Quand je suis très heureux(se), ça me rend anxieux(se)
Cela découle en partie du quatrième facteur. Les anglo-saxons appellent ce phénomène « Happiness anxiety » (anxiété du bonheur). Cela se manifeste par des pensées du genre : « C’est trop beau pour être vrai, je ne mérite pas ce qui m’arrive, de toute façon ça ne va pas durer ».
Être heureux(se) vous rend nerveux(se). Et pourquoi donc ? Parce que vous doutez de votre valeur, et par conséquent, vous n’êtes pas convaincu(e) que cela vous revient de droit, que vous le méritez ! Il est nécessaire d’apprendre à accueillir les petites joies qui se présentent à vous et d’en profiter. Oui, vous en êtes digne. Oui, vous le méritez.
Un élément qui peut contribuer à lutter contre cette « anxiété du bonheur » est également la communication. Échanger avec les autres, en particulier avec ceux qui sont concernés, peut vous aider à revenir à la réalité et à relativiser vos doutes.
Manque de confiance en soi : je pratique l’auto-sabotage
Directement lié aux facteurs 4 et 5, l’auto-sabotage consiste à couper la branche sur laquelle on est assis.
Parce que nous doutons de nous-mêmes, parce que nous pensons ne pas le mériter, nous faisons en sorte que les choses ne se produisent pas ou qu’elles se terminent. Oui, nous agissons ainsi ! Ce comportement est extrêmement courant, surtout dans les relations amoureuses.
Prenons l’exemple d’Eric dans le film « Les petits mouchoirs », il l’admet lui-même. Il a peur de perdre sa compagne, il a peur de tout gâcher dans ses relations amoureuses.
Ainsi, pour se rassurer, il sabote tout d’avance. De cette manière, au moins, il peut confirmer que l’échec était inévitable. Vous arrive-t-il d’adopter un comportement qui vous mène inévitablement à l’échec professionnel ou amoureux ? Pourtant, vous le faites quand même ?
J’évite de regarder certaines choses en face
Pour être honnête avec vous, cette étape n’est pas facile. Il est difficile de regarder en arrière et de se dire : « D’accord, il s’est passé ça, et cela m’a fait douter de moi.
J’ai souffert, mais je sais que je peux surmonter cela et que ça ira de mieux en mieux. » Les psychologues et psychiatres, comme Christophe André, abordent la notion d’exploration du passé pour alléger la charge émotionnelle associée à un événement.
Bien sûr, nous n’allons pas entrer dans les détails psychologiques pour l’instant (peut-être une prochaine fois ?), mais en gros, ayez le courage de revisiter le passé, de voir ce qui vous a blessé, ce qui vous a empêché d’avoir pleinement confiance en vous et de vous aimer, et réconfortez votre ancien vous.
Nous en avons tous besoin. Cela peut sembler étrange et inconfortable, mais cela fonctionne : je le sais car je l’ai personnellement expérimenté !
Mes relations amoureuses sont un peu compliquées
Les relations amoureuses… souvent qualifiées de compliquées. Avec lui, avec elle, c’est compliqué. Nous ne nous comprenons pas. Je ne suis pas un coach en amour, mais les problèmes relationnels deviennent plus clairs une fois que l’on comprend le fonctionnement de la confiance en soi et de l’estime de soi.
Personne ne veut prendre le risque d’être vulnérable devant l’autre : si j’admets mes erreurs, si j’essaie de comprendre ses reproches, si je fais l’effort de comprendre pourquoi je me comporte ainsi, je me mets en position de faiblesse. Par conséquent, pour ne pas perdre la face, on crie, on se dispute, on se montre dominant.
Mais au fond, nous souffrons. Alors, quelle est la solution ? Chacun doit faire l’effort de travailler sur soi : pourquoi je manque de confiance en moi, en l’autre, en l’amour ? Pourquoi je suis en train de détruire ma relation ? Quelles sont mes peurs ? Quels événements passés ont influencé mon comportement ?
La meilleure solution reste de parler ensemble, en toute sincérité, en ouvrant nos cœurs.
Je suis sur la défensive voire agressif(ve) avec les autres
Ce comportement est courant chez celle et ceux qui manquent de confiance en eux. Il conduit souvent au numéro 8. Il est probable que vous connaissiez quelqu’un, que ce soit dans votre entourage ou peut-être même vous-même, qui présente ce comportement.
Restez calme, nous allons en parler. Lorsque vous vous trouvez dans cet état (en furie), il devient difficile de vous faire comprendre que vous manquez de confiance en vous. En effet, vous n’écoutez pas ! Vous refusez toute remarque, même celles qui pourraient vous être bénéfiques. Le moindre commentaire est perçu comme une attaque, ce qui vous pousse à vous défendre, à montrer les crocs et à vous emporter.
Vous êtes constamment dans cet état. Vous ressentez le besoin incessant de protéger votre ego contre les attaques du monde entier, persuadé(e) d’avoir remis l’autre à sa place.
Mais vous savez quoi ? Cette agressivité est un cri révélateur d’un manque d’estime de soi. Cela illustre que vous êtes fragile et blessé(e) à l’intérieur, et qu’en réalité, vous avez déjà une image négative de vous-même, il est donc inutile d’en rajouter.
Est-ce que cela vous fait souffrir ? Pas de souci, arrêtez d’exploser de cette manière. Écoutez ce que les autres ont à vous dire, exprimez-vous : à moins d’avoir des preuves du contraire, vous n’êtes pas entouré(e) de manipulateurs fourbes qui veulent votre perte à tout prix.
Soyez attentif(ve) aux remarques et observez les réactions qu’elles provoquent en vous. Révisez votre mode de communication. Pourquoi vous sentez-vous blessé(e) ? L’introspection et la prise de recul sont des solutions à votre disposition.
Je suis indécis(e)

C’est assez frustrant, je dois l’admettre. Je suis moi-même très indécis(e) et cela peut être très agaçant, autant pour moi que pour les personnes qui m’entourent !
Parfois, j’ai l’impression que choisir la mauvaise pizza aura des conséquences désastreuses et que je n’ai pas le droit de me tromper. Prendre une décision devient difficile et la maintenir est tout aussi compliqué, car je n’ai pas confiance en mes choix.
Je ne suis pas convaincu(e) que quel que soit le choix que je fasse, je pourrai en faire quelque chose de bien ! J’ai récemment découvert une citation de Muhammad Ali qui dit : « Je ne crois pas aux bonnes décisions. Je prends une décision et je la rends bonne. » C’est une affirmation d’une confiance inébranlable !
Pour cesser d’hésiter et de craindre, rappelez-vous que le pire qui puisse arriver si vous faites un choix n’est même pas si terrible que ça (surtout si vous devez choisir entre une calzone et une Regina…).
Je suis du genre Control Freak
Permettez-moi de me présenter, mes amis. Je suis THE « Control Freak » ! Encore un terme en anglais (merci à tous), qui reflète ma personnalité à la perfection. Je ressens le besoin de tout contrôler afin d’être certain(e) qu’il n’y aura pas de catastrophe.
Cela inclut vérifier ma réservation d’hôtel 12 fois, relire un e-mail 20 fois, vérifier encore et encore si j’ai bien fermé la porte, ou appeler mon conjoint toutes les 10 minutes pour m’assurer qu’il n’oublie pas d’acheter du pain et connaître sa localisation à tout moment.
L’Obsédé(e) du Contrôle n’aime ni les imprévus, ni les déménagements, ni les changements de programme, ni les surprises… Tout doit être sous son contrôle, car il ne sait pas comment gérer les choses s’il n’est pas préparé. Alors, vous reconnaissez-vous dans ce portrait ? Êtes-vous du genre Sheldon Cooper ?

Je me compare beaucoup, beaucoup…
Voici le Tue-la-Confiance par excellence. Nous sommes tous familiers avec cette vieille habitude de se comparer ! Que ce soit sur le plan physique, professionnel, ou autre…
Est-elle mieux que moi ? Qu’a-t-elle de plus que moi ? Il est normal qu’elle soit plus épanouie avec son corps. Il existe différentes variations de ce comportement : se comparer aux autres et se dévaloriser pour ne pas être comme eux, se sentir menacé(e) lorsque les autres sont compétents ou séduisants, ou bien adopter une attitude méprisante et cassante pour écraser l’autre et se valoriser davantage.
Instagram, par exemple, est un champion de l’inconfort et de la comparaison malsaine. Neuf femmes sur dix affirment se sentir moins belles après avoir consulté notre plateforme préférée.
Savez-vous pourquoi cela ne fonctionne pas ? Parce que se focaliser sur les autres vous empêche complètement de travailler sur vous-même.
Comme l’a si directement exprimé M.J. Demarco, « à trop reluquer le cul de la concurrence », nous négligeons de régler nos propres problèmes. Tout cela pour dire : concentrez-vous sur le développement de vos propres qualités au lieu de jalouser celles des autres.
Ces signes de manque de confiance en soi vous semblent familiers ?
Parmi ces signes, dans lesquels vous reconnaissez-vous le plus ? Pour ma part, ce sont clairement les numéros 1, 10 et 11, sur lesquels je travaille activement ! Le manque de confiance en soi peut prendre différentes formes, comme la peur de prendre des risques, la peur de l’échec ou encore des difficultés à communiquer avec les autres.
Si vous avez identifié deux, trois, voire plus de signes dans cette liste, travailler sur votre confiance en vous et votre estime de vous vous fera beaucoup de bien. Cela peut vraiment changer votre vie.
Imaginez un instant : ne plus être dépendant(e) de la validation des autres, vous sentir bien dans votre peau, ne plus ressentir le besoin de vous défendre constamment, car vous vous sentez en sécurité et digne d’être heureux(se)…
Je vais vous dire quelque chose que vous n’entendez peut-être pas souvent : la confiance en soi ne se construit QUE par l’action. Faites de petits pas réguliers en sortant de votre zone de confort, osez aborder un problème, demandez de l’aide ou réalisez une action qui vous fait peur.
Progressivement, vous créerez un cercle vertueux : plus vous ferez des choses que vous n’osiez pas auparavant, plus vous serez fier(e) de vous, et plus vous aurez confiance en vous pour accomplir de nouvelles choses. C’est une course de fond, pas un sprint.